17 décembre 2009

Heroes of mine : Jennifer

Jennifer Jones (1919-2009)

Elle est morte aujourd'hui et je suis un peu (beaucoup) triste. Je suis loin d'être certain qu'elle ait été une bonne actrice et que sa carrière l'ait intéressée mais ce qu'elle projetait à l'écran, cette sensualité doublée d'hystérie, n'avait pas d'équivalent chez les autres. En noir et blanc ou en Technicolor, dans l'intime ou le flamboiement, on ne voyait qu'elle et que ça quand elle était en scène. Bernadette Soubirous et Emma Bovary auront à jamais son visage. So long, Jennifer...



"The song of Bernadette" (Henry King, 1943)

5 commentaires:

  1. Quelqu'un a écrit qu'on n'avait jamais joué aussi faux, mais que comme ses personnages étaient écrits pour cela, le résultat était extraordinaire.

    Une actrice qui m'a séduit et ému et intéressé comme peu d'autres, je dois dire.

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  2. et Cluny Brown et La renarde et Duel au Soleil et Le portrait de Jennie...
    belle filmographie en fait.

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  3. Dans Duel au soleil (un film qui m'ennuie à mourir), son jeu s'approche de la pantomime et me semble franchir la frontière du ridicule, que souvent, ses autres prestations approchent dangereusement sans la dépasser. Je viens de la revoir dans The song of Bernadette où la mobilité expressive outrancière de son visage n'était pas encore apparue : elle y est magnifique.

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  4. j'adore complètement Duel au soleil...son jeu est peut etre outrancier mais c'est à l'image du chef d'oeuvre le plus démesuré de l'âge d'or hollywoodien.
    en revanche, je n'avais pas accroché à la bondieuserie d'Henry King longue comme un jour sans pain...

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  5. Ça, c'est ce qu'on peut appeler l'esprit de contradiction ! :)

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