La grande vente Marilyn Monroe de trois jours qui a eu lieu chez Julien's Auctions à Los Angeles (17-18-19 Novembre 2016) a permis de découvrir, parmi tous les objets mis aux enchères, beaucoup de photographies peu connues ou inédites, souvent prises à l'arraché par des fans ou des photographes amateurs. En voici quelques-unes, en vrac. Pour le plaisir.
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20 novembre 2016
1 juin 2016
Marilyn at 90
1er juin 1926 : Naissance de Norma Jeane Mortenson Baker
Marilyn Monroe aurait 90 ans aujourd'hui. Never & forever
16 avril 2016
Heroes of mine : Jimmy
Entre 1983 et 1997, Marilyn Monroe est revenue dans les clubs et cabarets américains par la grâce troublante et le travail acharné de son plus génial "impersonator" : Jimmy James. Un jeune type du Texas qui avait envie de voir du pays et de se dépasser. Il est allé loin et est entré dans la légende des transformistes et de la communauté monroéenne. Jimmy James a décidé de se séparer de son personnage de Marilyn en 1997 : l'âge et les kilos l'emportant, il a sagement évité le risque de la caricature. Mais il continue à ce jour ses apparitions avec d'autres idoles. Bravo l'artiste !
23 janvier 2015
Fresh
Some glorious things are simple things. People drive for miles to see a mountain. Others make trips to pull over and look at an acre of wild flowers. I can still have my breath taken away by a sunset. And certain words in certain patterns speak to your soul. Let's not complicate things. Let's not look for the summing up of things. Let's just feel the thing and honor it. Marilyn [Monroe] was a field of wild flowers, a gamboling puppy in the back yard, a pink sunset in June. She was glorious, and we had to look. Is that talent? I don't care. It was magical. And then it was gone. Is there a moral? Yes. Everything ends.
Telephone Interview with Marlon Brando
Conducted by James Grissom in 1990
From the blog "Follies of God"
13 septembre 2014
31 août 2014
1 juin 2014
19 mai 2012
Marilyn : Exposition "Seule" chez Renoma
A Paris, chez Renoma (le styliste qui a habillé les pop stars des Seventies, des Stones à Warhol), une exposition originale - vraiment - est consacrée à Marilyn Monroe : "Seule". Sur les trois niveaux du show-room, photos, objets et installations dressent un portrait créatif de l'icône morte il y a cinquante ans cette année.
Dans la boutique elle-même sont présentées, parmi et au milieu des vêtements très rock du styliste, des tirages de photos de Bernard of Hollywood, le photographe qui suivit la carrière de Marilyn depuis ses débuts de modèle au milieu des années 40 jusqu'à son triomphe de superstar une décennie plus tard. C'est la première fois qu'une aussi importante série de photos de Bernard est montrée en France, prêtée par sa fille, Susan Bernard.
A l'étage, le photographe Yury Toroptsov présente une sélection de tirages de grands et petits formats de son beau projet "Marilyn and I", exposé avec succès au Bon Marché l'hiver dernier. Des admirateurs célèbres ou anonymes posent chez eux ou sur leur lieu de travail, à coté d'une robe d'été vichy bleu ayant appartenu à Marilyn. La petite robe originale ayant servi de support au projet fait aussi partie de l'exposition, relique des années Fifties pendue sur un cintre dans une vitrine de verre.
A sous-sol, une création artistique très réussie, sur une idée de Maurice Renoma, évoque Marilyn Monroe, la femme et la star, autour de plusieurs installations composées de photos, d'affiches, d'enregistrements sonores, de néons, de livres, de coupures de presse, de mobilier et de sculptures. Ce portrait subjectif, original et franchement émouvant, de la vie terrestre et de la postérité universelle de Marilyn, est un formidable hommage à la plus vivante des blondes disparues.
Pour les fans de Marilyn et pour les amateurs de photographie et d'art contemporain, "Seule" est une exposition à plusieurs facettes à ne pas manquer.
"Seule", exposition du 11 mai au 25 juillet 2012
chez Renoma / Komplex Store - 118 rue de Longchamp 75116 Paris
A sous-sol, une création artistique très réussie, sur une idée de Maurice Renoma, évoque Marilyn Monroe, la femme et la star, autour de plusieurs installations composées de photos, d'affiches, d'enregistrements sonores, de néons, de livres, de coupures de presse, de mobilier et de sculptures. Ce portrait subjectif, original et franchement émouvant, de la vie terrestre et de la postérité universelle de Marilyn, est un formidable hommage à la plus vivante des blondes disparues.
"Seule", exposition du 11 mai au 25 juillet 2012
chez Renoma / Komplex Store - 118 rue de Longchamp 75116 Paris
29 octobre 2011
"Marilyn and I" au Bon Marché
Le projet photographique de Yury Toroptosv, "Marilyn and I" est exposé à Paris, au Bon Marché Rive Gauche du 29 octobre 2011 au 07 janvier 2012.
Cinquante portraits d'admirateurs de Marilyn Monroe, posant chez eux, sur leur lieu de travail ou dans leur environnement urbain, sont exposés et dressent un kaléidoscope des attachements affectifs qui lient encore aujourd'hui l'actrice à ses fans. Anonymes et personnalités se sont prêtées au jeu de la rencontre avec une trace tangible de l'existence passée de Marilyn, une robe d'été vichy des années 50 provenant de sa garde-robe personnelle et aujourd'hui en mains privées.
La robe de Marilyn, montée sur un buste-couture, est elle-même présentée au coeur de l'exposition, au milieu des photos qui témoignent de ses voyages entre l'Europe et les Etats-Unis, de Paris à Los Angeles, lors de la réalisation du projet photographique de Yury Toroptsov.
Si vous habitez ou êtes à passage à Paris, allez donc faire un tour au Bon Marché pour découvrir cette exposition intrigante, sincèrement touchante et d'une puissante solidité artistique. Vous aurez au passage l'occasion de m'y voir, en photo, puisque j'ai participé au projet et que mon portrait figure parmi les autres, dans une pose dans laquelle je n'aurais jamais imaginé être un jour vu en public.
Le livre "Marilyn and I" (Verlhac Editions, 2011), qui présente le projet dans son intégralité (avec plus de textes, de témoignages écrits des modèles ayant posé que dans l'exposition et plusieurs portraits supplémentaires) et qui est aussi la catalogue de l'exposition, est disponible à la vente sur place et dans les bonnes librairies. Catherine Deneuve, qui habite non loin du Bon Marché et dont l'attachement à Marilyn est bien connu, est la marraine du projet photographique.
"Marilyn and I" par Yury Toroptsov, exposition au Bon Marché Rive Gauche (24 rue de Sèvres, 75007 Paris) du 29 octobre 2011 au 07 janvier 2012 dans La Galerie, niveau -1.
Marie-France pose chez elle avec la robe de Marilyn
Cinquante portraits d'admirateurs de Marilyn Monroe, posant chez eux, sur leur lieu de travail ou dans leur environnement urbain, sont exposés et dressent un kaléidoscope des attachements affectifs qui lient encore aujourd'hui l'actrice à ses fans. Anonymes et personnalités se sont prêtées au jeu de la rencontre avec une trace tangible de l'existence passée de Marilyn, une robe d'été vichy des années 50 provenant de sa garde-robe personnelle et aujourd'hui en mains privées.
Une salle de l'exposition "Marilyn and I" au Bon Marché
La robe de Marilyn, montée sur un buste-couture, est elle-même présentée au coeur de l'exposition, au milieu des photos qui témoignent de ses voyages entre l'Europe et les Etats-Unis, de Paris à Los Angeles, lors de la réalisation du projet photographique de Yury Toroptsov.
Si vous habitez ou êtes à passage à Paris, allez donc faire un tour au Bon Marché pour découvrir cette exposition intrigante, sincèrement touchante et d'une puissante solidité artistique. Vous aurez au passage l'occasion de m'y voir, en photo, puisque j'ai participé au projet et que mon portrait figure parmi les autres, dans une pose dans laquelle je n'aurais jamais imaginé être un jour vu en public.
Le livre "Marilyn and I" (Verlhac Editions, 2011), qui présente le projet dans son intégralité (avec plus de textes, de témoignages écrits des modèles ayant posé que dans l'exposition et plusieurs portraits supplémentaires) et qui est aussi la catalogue de l'exposition, est disponible à la vente sur place et dans les bonnes librairies. Catherine Deneuve, qui habite non loin du Bon Marché et dont l'attachement à Marilyn est bien connu, est la marraine du projet photographique.
Le photographe, Yury Toroptsov
"Marilyn and I" par Yury Toroptsov, exposition au Bon Marché Rive Gauche (24 rue de Sèvres, 75007 Paris) du 29 octobre 2011 au 07 janvier 2012 dans La Galerie, niveau -1.
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Marilyn,
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Marilyn and I l'exposition,
Photographie
1 juin 2011
12 janvier 2011
"Marilyn and I" : le livre photo
"Marilyn and I", le livre photographique de Yury Toroptsov est maintenant disponible à la vente sur Amazon.
Le livre présente un projet photographique vraiment original autour de Marilyn Monroe. Le photographe est allé en Europe et aux Etats-Unis chez des personnes qui ont un attachement affectif personnel à Marilyn Monroe et les a fait poser en présence d'une robe d'été qui lui a appartenu, acquise aux enchères il y a quelques années. Les portraits de cinquante et un de ces fans, anonymes et célèbres (John Landis, Frédéric Mitterrand, Lypsinka...) à côté d'un vêtement que Marilyn a porté il y a plus de 50 ans, sont réunis dans le livre et dressent un panorama perspicace et sensible du phénomène que représente le culte de Marilyn Monroe. Les modèles y dévoilent aussi, en quelques mots, la raison de leur affection pour la star disparue en 1962. Roger Ebert, le célèbre critique de cinéma américain, a dit qu'il "aimait l'imagination et l'intelligence de ce projet" et a twitté à son sujet.
Vous pouvez précommader le livre sur Amazon (sortie le 13 octobre 2011)
Ah, au fait : j'ai fait partie du projet. J'en suis fier.
Le livre présente un projet photographique vraiment original autour de Marilyn Monroe. Le photographe est allé en Europe et aux Etats-Unis chez des personnes qui ont un attachement affectif personnel à Marilyn Monroe et les a fait poser en présence d'une robe d'été qui lui a appartenu, acquise aux enchères il y a quelques années. Les portraits de cinquante et un de ces fans, anonymes et célèbres (John Landis, Frédéric Mitterrand, Lypsinka...) à côté d'un vêtement que Marilyn a porté il y a plus de 50 ans, sont réunis dans le livre et dressent un panorama perspicace et sensible du phénomène que représente le culte de Marilyn Monroe. Les modèles y dévoilent aussi, en quelques mots, la raison de leur affection pour la star disparue en 1962. Roger Ebert, le célèbre critique de cinéma américain, a dit qu'il "aimait l'imagination et l'intelligence de ce projet" et a twitté à son sujet.
Vous pouvez précommader le livre sur Amazon (sortie le 13 octobre 2011)
Ah, au fait : j'ai fait partie du projet. J'en suis fier.
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7 janvier 2011
Robe à vendre, état moyen

L'excellent blog du très sympathique collectionneur californien Scott Fortner, The Marilyn Monroe Collection, nous annonce que Debbie Reynolds est finalement obligée de se séparer par voie d'enchères de sa collection de memorabilia hollywoodienne, sans doute la plus importante au monde en main privées.

Depuis les années 70, Miss Reymolds essayait de trouver acquéreur pour l'ensemble de sa collection de souvenirs de l'histoire du cinéma hollywoodien, qu'elle aurait aimé voir présentée dans son intégralité au public dans un musée ("La plupart des collectionneurs collectionnent pour eux. Elle collectionnait pour le public, pour nous tous..." a récemment dit à la presse Todd Fisher, le fils de l'actrice). Mais aucune institution ni mécène ne s'est montré vraiment intéressé et Debbie a finalement envisagé de créer son propre musée. Les tracas administratifs et financiers ajoutés à un mauvais management ont eu raison du projet : le couperet est tombé. La justice américaine a exigé que Debbie Reynolds, mise en faillite, mette en vente sa collection pour payer ses dettes liées aux tentatives avortées de création de son musée. C'est aux quatre vents que la collection sera donc éparpillée par la maison de ventes Profiles in History les 26 et 27 mai prochains, avec les plus importantes pièces qui s'envoleront sans doute où il y a aujourd'hui le plus d'argent et d'investisseurs pour le juteux business des memorabilias : l'Extrême-Orient.
Hollywood a toujours été plus tourné vers le présent et le futur que vers les vestiges du passé et s'il peut nous sembler étrange en Europe qu'aucun musée (digne de ce nom) consacré à l'histoire du cinéma n'existe à Los Angeles et que Debbie Reynolds ait été ainsi lâchée par les professionnels du cinéma et les investisseurs. C'est comme ça. Debbie Reynolds, à 78 ans, arrête de collectionner et vend sa collection aux enchères : "C'est dommage et c'est triste de n'avoir pas pu réaliser mon rêve" dit-elle laconiquement. Et elle doit en avoir plus gros que ça sur le coeur.
Hollywood a toujours été plus tourné vers le présent et le futur que vers les vestiges du passé et s'il peut nous sembler étrange en Europe qu'aucun musée (digne de ce nom) consacré à l'histoire du cinéma n'existe à Los Angeles et que Debbie Reynolds ait été ainsi lâchée par les professionnels du cinéma et les investisseurs. C'est comme ça. Debbie Reynolds, à 78 ans, arrête de collectionner et vend sa collection aux enchères : "C'est dommage et c'est triste de n'avoir pas pu réaliser mon rêve" dit-elle laconiquement. Et elle doit en avoir plus gros que ça sur le coeur.
De toute la collection, la pièce la plus iconique est évidemment la robe blanche que portait Marilyn Monroe dans la scène de la grille du métro dans "The seven year itch / Sept ans de réflexion" (Billy Wilder, 1955). Cette robe soulevée par le souffle de l'aération du subway new-yorkais n'est-elle pas la pièce de vêtement la plus immédiatement identifiable de toute l'histoire du cinéma (ça dépend de la génération du spectateur me direz-vous et vous aurez raison) ? Mais le temps - plus de 56 ans entre le tournage et aujourd'hui - a fait son boulot et la blancheur immaculée de la robe portée par Marilyn dans les photos et le film s'est transformée en une teinte beigeasse-jaunasse (souillée qui plus est, par des traces verdâtres dues à une conservation défectueuse) qui ne donne plus qu'une vague idée de ce qu'était la merveille créée par Travilla pour la blonde superstar de la Fox.
NB : le commentaire de Céline, en suite de ce post, donne un avis divergeant sur la provenance et l'authenticité de la robe.

Bref, tout ça pour dire que la robe de Marilyn va bientôt partir pour d'autres ailleurs mais nous, nous l'auront toujours avec nous cette robe, dans son sublime mouvement autour du corps de son sublime modèle, tant qu'on pourra se repasser la scène (pas la robe) autant qu'on voudra en DVD, Blu-ray ou ce qui viendra bientôt en conservation de la mémoire du cinéma.
Thanks Scott for the information and the great photos that I couldn't help re-post on Sniff and Puff! :)
11 juin 2010
Swimming angel
Norma Jeane Mortenson Baker (surnommée "Nonny" à l'époque) photographiée à 19 ans par Richard Miller (n. 1912) dans la piscine du Sheraton Townhouse sur Wilshire Bd. le 30 avril 1946. Un cliché rarissime qui a récemment refait surface dans une exposition au Getty Center de Los Angeles en 2009. Juste pour le plaisir.
1 juin 2010
84 and counting...
1 avril 2010
Tony & Marilyn together alone
10 mars 2010
MM par Kirkland
C'est loin d'être l'une des photos les plus connues de Marilyn. Je suis retombé dessus en feuilletant "A night with Marilyn" de Douglas Kirkland, qui traînait sur mes étagères. Un beau livre sur la rencontre entre elle et lui, la star et le jeune photographe, dans la soirée et la nuit hollywoodienne du 17 novembre 1961. Des souvenirs autour de quelques photos techniquement très réussies et d'autres, comme celle-ci, accidentées. Enfin, c'est comme ça qu'il l'avait alors considérée, ratée. Il est bien sûr revenu depuis sur son avis. Et il a eu raison. Comme elle le regardait, elle nous regarde. Et c'est bien.
5 février 2010
Marilyn inédite
Encore une petite série de photos inédites de Marilyn qui refait surface après près de 50 ans : elles ont été prises en décembre 1961 par le photographe Len Steckler lors d'une rencontre qu'il avait organisée chez lui à New-York entre Marilyn et l'une des ses idoles, le vieil écrivain Carl Sandburg (auteur d'une biographie de Lincoln qui était un livre de chevet de Monroe). Certaines des photos de la rencontre entre la star et l'intellectuel étaient connues mais celles qui sont maintenant mise en vente, elles, ne l'étaient pas (ou si peu). Marilyn avait 35 ans et, au regard de son look et de son choix de lunettes, était déjà à fond dans les Sixties. Moins de neuf mois plus tard, elle ne serait plus du tout.
1 décembre 2009
Marilyn inédite
Je suis toujours un peu ému de découvrir des images inédites de Marilyn Monroe.
Un petit film amateur inédit - très court et muet - récemment vendu à un collectionneur américain montre Marilyn fumant une clope lors d'une party anonyme entre friends. Le film doit dater de 1955, Marilyn ressemblant beaucoup sur ces images aux photos que Feingersh fit d'elle à New-York en mars de cette année-là. C'était il y a presque 55 ans et l'actrice avait 28 ans.
Ce qui me touche dans ces brèves images, ce n'est pas le fait que Marilyn y fume un joint (comme les médias aiment à le répéter en en faisant des gros titres accrocheurs et effarouchés : "Marilyn smokes pot!"). Il s'agit d'ailleurs sans doute d'une simple cigarette de confort social, Marilyn n'ayant jamais été une fumeuse, ni de tabac, ni de marijuana. Elle connaissait bien des addictions, mais pas celle-là. Et puis, on s'en fout.
Non, ce qui me touche dans ces images c'est que Marilyn Monroe, la femme américaine blanche-blonde par excellence, y partage un canapé, épaule contre épaule, avec une femme de toute évidence noire, une "black-american woman", sans inconfort aucun, totalement libre et naturelle. Dans cette Amérique du milieu des années 50, la ségrégation raciale, si elle est déjà en voie de disparition sur la côte Est, est encore bien vivante plus au Sud et surtout, elle reste une scarification sociale dans les mentalités de tous. L'humaine simplicité de Marilyn, au contraire de ce que veulent nous faire croire les commentateurs actuels, n'est pas dans son utilisation désinvolte d'un joint (scandale !) mais bien dans son contact physique assumé avec une femme de couleur.
C'est la Marilyn que j'aime, cette jeune femme aux idées non formatées et qui se jouait bien souvent des convenances en faisant ce qui lui plaisait... parce que c'était comme ça.
Un petit film amateur inédit - très court et muet - récemment vendu à un collectionneur américain montre Marilyn fumant une clope lors d'une party anonyme entre friends. Le film doit dater de 1955, Marilyn ressemblant beaucoup sur ces images aux photos que Feingersh fit d'elle à New-York en mars de cette année-là. C'était il y a presque 55 ans et l'actrice avait 28 ans.
Ce qui me touche dans ces brèves images, ce n'est pas le fait que Marilyn y fume un joint (comme les médias aiment à le répéter en en faisant des gros titres accrocheurs et effarouchés : "Marilyn smokes pot!"). Il s'agit d'ailleurs sans doute d'une simple cigarette de confort social, Marilyn n'ayant jamais été une fumeuse, ni de tabac, ni de marijuana. Elle connaissait bien des addictions, mais pas celle-là. Et puis, on s'en fout.
Non, ce qui me touche dans ces images c'est que Marilyn Monroe, la femme américaine blanche-blonde par excellence, y partage un canapé, épaule contre épaule, avec une femme de toute évidence noire, une "black-american woman", sans inconfort aucun, totalement libre et naturelle. Dans cette Amérique du milieu des années 50, la ségrégation raciale, si elle est déjà en voie de disparition sur la côte Est, est encore bien vivante plus au Sud et surtout, elle reste une scarification sociale dans les mentalités de tous. L'humaine simplicité de Marilyn, au contraire de ce que veulent nous faire croire les commentateurs actuels, n'est pas dans son utilisation désinvolte d'un joint (scandale !) mais bien dans son contact physique assumé avec une femme de couleur.
C'est la Marilyn que j'aime, cette jeune femme aux idées non formatées et qui se jouait bien souvent des convenances en faisant ce qui lui plaisait... parce que c'était comme ça.
6 novembre 2009
Photostories : Some like it cool (1958)
Cette rare photographie de plateau de Some like it hot donne une petite idée de l'ambiance qui pouvait parfois régner sur le tournage du chef-d'œuvre de Billy Wilder.
Nous sommes en 1958 et l'équipe du film s'attaque à la scène qui en deviendra la plus commentée : celle de la séduction sur le bateau d'emprunt. Tony Curtis a passé les décennies qui ont suivi le tournage à raconter les innombrables reprises que la scène nécessita, les dizaines cuisses de poulet qu'il dut ingurgiter et le calvaire qu'était d'embrasser Marilyn Monroe ("Kissing Marilyn was like kissing Hitler"). Dans son récent livre "The making of Some like it hot", il revient sur sa déclaration, niant l'avoir jamais dite et révèle en outre une longue liaison avec la star et peut-être, la paternité de l'enfant qu'elle portait lors du tournage. Ces révélations tardives sont de toute évidence le fruit de l'imagination débridée d'un vieux fanfaron un peu gâteux et prêtent plutôt à sourire qu'à s'étonner.

Dans la photo, Tony est à l'arrière-plan, assis bien droit sur le canapé. Il semble perdu dans ses pensées, lunettes à la main, en train de respirer un bon coup : "Keep cool, Tony, breathe!". Marilyn, elle, est raide allongée sur le pouf, les yeux clos, la bouche entrouverte et les mains sur les seins. En pleine crise d'hyperventilation. Il viennent de passer une demi-journée à tourner la scène du baiser mais rien ne va. Les pleurs succèdent aux nerfs et il faut continuer, encore et encore. Une pause et hop, on repart jusqu'à la prochaine interruption accordée par le réalisateur. En regardant bien la photo, vous remarquerez d'ailleurs Billy, de dos, dans l'angle au fond de la pièce, comme au piquet puni. Mais c'est surtout le technicien à droite qui m'impressionne. Clope au bec, il traverse l'image de droite à gauche, en me regardant d'un air mauvais, prêt à me foutre son poing gauche fermé sur la gueule parce que j'aime tellement Some like it hot, ce film que j'ai vu je ne sais combien de fois alors que pour lui aussi, il est un vrai cauchemar.
J'ai découvert cette photo sur l'excellent blog Crazy for You qui déniche pour vous des images rares et des informations toujours intéressantes sur Marilyn, Madonna et quelques autres passions de sa sympathique rédactrice.
Nous sommes en 1958 et l'équipe du film s'attaque à la scène qui en deviendra la plus commentée : celle de la séduction sur le bateau d'emprunt. Tony Curtis a passé les décennies qui ont suivi le tournage à raconter les innombrables reprises que la scène nécessita, les dizaines cuisses de poulet qu'il dut ingurgiter et le calvaire qu'était d'embrasser Marilyn Monroe ("Kissing Marilyn was like kissing Hitler"). Dans son récent livre "The making of Some like it hot", il revient sur sa déclaration, niant l'avoir jamais dite et révèle en outre une longue liaison avec la star et peut-être, la paternité de l'enfant qu'elle portait lors du tournage. Ces révélations tardives sont de toute évidence le fruit de l'imagination débridée d'un vieux fanfaron un peu gâteux et prêtent plutôt à sourire qu'à s'étonner.

Dans la photo, Tony est à l'arrière-plan, assis bien droit sur le canapé. Il semble perdu dans ses pensées, lunettes à la main, en train de respirer un bon coup : "Keep cool, Tony, breathe!". Marilyn, elle, est raide allongée sur le pouf, les yeux clos, la bouche entrouverte et les mains sur les seins. En pleine crise d'hyperventilation. Il viennent de passer une demi-journée à tourner la scène du baiser mais rien ne va. Les pleurs succèdent aux nerfs et il faut continuer, encore et encore. Une pause et hop, on repart jusqu'à la prochaine interruption accordée par le réalisateur. En regardant bien la photo, vous remarquerez d'ailleurs Billy, de dos, dans l'angle au fond de la pièce, comme au piquet puni. Mais c'est surtout le technicien à droite qui m'impressionne. Clope au bec, il traverse l'image de droite à gauche, en me regardant d'un air mauvais, prêt à me foutre son poing gauche fermé sur la gueule parce que j'aime tellement Some like it hot, ce film que j'ai vu je ne sais combien de fois alors que pour lui aussi, il est un vrai cauchemar.
J'ai découvert cette photo sur l'excellent blog Crazy for You qui déniche pour vous des images rares et des informations toujours intéressantes sur Marilyn, Madonna et quelques autres passions de sa sympathique rédactrice.
12 octobre 2009
Marilyn, adorable indécence
En tombant par hasard sur cette photo plutôt rare de Marilyn Monroe au balcon sur le tournage de Some Like it Hot (Billy Wilder, 1959), j'ai vite remarqué le détail inattendu des aréoles de l'actrice apparaissant discrètement à la lisière du motif de sa robe. Cette adorable indécence, c'est tout Marilyn.
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