Screen Test de Joan Crawford pour Strait-Jacket (1964) de William Castle, réalisé le 11 juillet 1963.
1'48 : "Comment ranger sa veste quand on s'appelle Joan Crawford".
2'10 : "Comment retirer ses faux-cils".
D'autres grands moments : après chaque vue du clap indiquant "Lucy, age 29" (Joan Crawford avait exactement le double lors du tournage, soit 58 ans).
Et puis tout le reste...
A noter, dans les deux dernières séquences, un rare témoignage de l'occupation préférée de Crawford dans les tunnel d'attente des tournages : le tricotage. Elle a souvent dit que pendant sa carrière, elle avait eu le temps de tricoter une écharpe qui allait d'Hollywood à Anchorage.
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Ayant pris un peu de retard sur la lecture de ton blog, je découvre avec plaisir un article sur un film (Longford) que je ne connaissais pas, et ces images drôlatiques, mais aussi terriblement émouvantes, de Crawford... Stupéfiant de constater à quel point elle garde une impeccable dignité au sein des situations les plus invraisembables -- cet essayage de double-rideaux pour Castle constituant une sorte de nadir... Merci Tom !...
RépondreSupprimerMerci à Boehm Karl de nous offrir les images réjouissantes de ce screen test de l’immense Joan Crawford. Le moment où elle arrache ses faux cils reste un pur moment de jubilation ; et que dire de son furtif pas de danse ?
RépondreSupprimerDemandez à Ludivine Sagnier, exaspérante gamine de 30 ans, d’enfiler un tutu rose : le ridicule est garanti. La même expérience sur une Joan Crawford âgée de presque 50 ans, nous offrirait un grand moment de cinéma. Parce qu’une actrice comme Joan Crawford, a toujours assumé le ridicule avec une autorité stupéfiante. Même en tutu rose, la redoutable star, aux yeux de vache sacrée, imposerait un respect infini. Et pourtant, ce ne sont ni les rôles de compositions incongrus, ni les tenues aberrantes qui ont manqués à sa carrière ! En vérité, très peu de stars de la MGM ou de la Warner ont eu cet étrange privilège de transcender le ridicule.
C'est vrai, Crawford donnait toujours cette impression d'être en lice pour l'Oscar, même dans les projets les plus ridicules (et ce, pour notre plus grand bonheur). Cette dignité et cette autorité, elle les "devait à ses fans" avait-elle l'habitude de dire. Ce n'est qu'avec Trog (son ultime film en 1970) qu'elle semble avoir pris la mesure de son embarras. Et qu'elle préféra s'éclipser.
RépondreSupprimer"Cultiver son image de star en toute occasion, car chaque public compte et est important"... Joan Crawford a retenu jusqu'au bout les leçons du bon papa Louis B. Mayer. Et si Ludivine Sagnier avait été elevé à la MGM, les choses seraient-elles différentes ?
RépondreSupprimerEn tout cas merci pour ces images extraordinaires qui vont je pense longtemps me hanter.
Sans doute. Joan Crawford a certainement été la star la plus conscienscieuse de toute l'histoire de Hollywood. Respect de ses employeurs, des ses contrats, de son public, de son image. Elle est la référence sur laquelle toutes les autres se cassent les dents.
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