Romantique, érotique et grandiloquent : Claude-Marie Dubufe (1790-1864) s'est surpassé dans ces deux toiles monumentales qui ont été acquises en galerie en 2008 par le Musée des Beaux-Arts de Nantes (en espérant qu'elles y ont trouvé place à leur démesure).
Je ne me lasserai décidément jamais des sublimes excès de la peinture d'histoire du XIXe siècle.
On appréciera surtout le serpent dans l'arbre qui crache son jet de vapeur sur Eve et l'idée d'avoir fait asseoir Adam sur une pousse d'herbes folles.
30 septembre 2009
13 septembre 2009
Music Memories : Voilà (Françoise Hardy, 1967)
Le temps d'une chanson, mettons le cinéma de côté.
En 1967, Françoise Hardy sort, à 23 ans, son septième album : Ma jeunesse fout le camp... L'un des mes préférés.
Je suis tombé sur cette vidéo d'un show télé de 1967 animé par Guy Lux. Françoise Hardy y chantait l'un des splendides titres de l'album, une ballade écrite et composée par elle : Voilà. Écoutez les paroles et la mélodie, laissez-vous porter par la voix mélancolique et puis regardez le visage, ce visage en gros plan aux expressions si subtiles. A partir de 1:57 et du démarrage du second couplet ("Voilà, je m'en retourne aux autres..."), quand la caméra s'approche lentement au plus près de Françoise Hardy qui nous regarde les yeux dans les yeux, on en a presque le soufflé coupé. Enfin, je parle pour moi... et sans nul doute pour le caméraman.
Nom de Dieu, ce que Françoise était belle ! Voilà.
Voilà je regarde les autres
Pourtant je ne leur trouve rien
C'est comme ça
Voilà je vais avec les autres
Le temps passe plus mal que bien
C'est comme ça
Et toi ? Que fais-tu ? Es-tu content de tout ?
Je suis là devant toi toujours la même
Oh pourquoi est-ce encore toi
Que j'aime, que j'aime, que j'aime, que j'aime ?
Tu es là devant moi toujours le même
Oh pourquoi ne puis-je pas te dire
Je t'aime, je t'aime, je t'aime ?
Voilà je m'en retourne aux autres
Qui m'aiment et que je n'aime pas
C'est comme ça
Et toi va retrouver cette autre
Tu l'aimes ou c'est ce que tu crois
C'est comme ça
Voilà on n' a rien, rien de plus à se dire
Je suis là devant toi toujours la même
Tu le vois c'est encore toi
Que j'aime, que j'aime, que j'aime, que j'aime
Tu t'en vas et plus rien ne vaut la peine
Oh pourquoi ne puis-je pas crier
Je t'aime, je t'aime, je t'aime ?
En 1967, Françoise Hardy sort, à 23 ans, son septième album : Ma jeunesse fout le camp... L'un des mes préférés.
Je suis tombé sur cette vidéo d'un show télé de 1967 animé par Guy Lux. Françoise Hardy y chantait l'un des splendides titres de l'album, une ballade écrite et composée par elle : Voilà. Écoutez les paroles et la mélodie, laissez-vous porter par la voix mélancolique et puis regardez le visage, ce visage en gros plan aux expressions si subtiles. A partir de 1:57 et du démarrage du second couplet ("Voilà, je m'en retourne aux autres..."), quand la caméra s'approche lentement au plus près de Françoise Hardy qui nous regarde les yeux dans les yeux, on en a presque le soufflé coupé. Enfin, je parle pour moi... et sans nul doute pour le caméraman.
Nom de Dieu, ce que Françoise était belle ! Voilà.
Voilà je regarde les autres
Pourtant je ne leur trouve rien
C'est comme ça
Voilà je vais avec les autres
Le temps passe plus mal que bien
C'est comme ça
Et toi ? Que fais-tu ? Es-tu content de tout ?
Je suis là devant toi toujours la même
Oh pourquoi est-ce encore toi
Que j'aime, que j'aime, que j'aime, que j'aime ?
Tu es là devant moi toujours le même
Oh pourquoi ne puis-je pas te dire
Je t'aime, je t'aime, je t'aime ?
Voilà je m'en retourne aux autres
Qui m'aiment et que je n'aime pas
C'est comme ça
Et toi va retrouver cette autre
Tu l'aimes ou c'est ce que tu crois
C'est comme ça
Voilà on n' a rien, rien de plus à se dire
Je suis là devant toi toujours la même
Tu le vois c'est encore toi
Que j'aime, que j'aime, que j'aime, que j'aime
Tu t'en vas et plus rien ne vaut la peine
Oh pourquoi ne puis-je pas crier
Je t'aime, je t'aime, je t'aime ?
10 septembre 2009
Scenes : Synecdoche, New York (2008)
L'avant-dernière scène du film existentiel de Charlie Kaufman, Synecdoche, New York (2008) est l'un des moments de cinéma qui m'a le plus remué depuis... je ne sais pas quand. Je ne m'y attendais pas du tout. Ça m'est tombé dessus comme ça.
Le personnage principal de l'histoire, Caden (Philip Seymour Hoffman), qui a vécu une vie égoïste et hypocondriaque, est au soir de son existence et a perdu l'une après l'autre, parties ou mortes, toutes les femmes qui ont compté dans sa vie. La réalité de sa condition le rattrape quand (dans une scène réelle, rêvée ou métaphorique, peu importe), il erre un matin, à 7h44 - une référence au 11 septembre, cet instant de la fin des certitudes - dans les rues d'un New York dévasté où une voix féminine provenant d'une radio lointaine et crachotante lui dit des mots d'une dureté terrible et lui rappelle les noms de ses femmes disparues sur un ton doux et compassionné. Il ne lui reste plus qu'à accepter sa défaite et attendre la fin qui, de toutes façons, arrivera vite.
Cette séquence écrite et réalisée par Kaufman touche sa cible car elle fusionne l'image (le spectaculaire décor d'une ville en ruine jonchée de cadavres et l'errance de Hoffman), la musique onirique et le monologue de cette distante voix de femme dans une épiphanie de tristesse résignée rarement atteinte au cinéma. On pourra dire que c'est du sous-Camus, du sous-Kafka, du sous-Cioran, on pourra dire ce qu'on voudra. C'est en tout cas un moment de cinéma dévastateur. Toute la puissance du cinéma. Rien que pour ces quelques minutes rares (enfin, pour tout le reste aussi car le film entier est remarquable), il faut voir Synecdoche, New York.
Le monologue de la voix, traduit :
"Ce qui a été un jour devant toi – un avenir excitant et mystérieux – est maintenant derrière toi. Vécu, compris, décevant. Tu réalises que tu n’es pas spécial. Tu t’es fait ta place dans l’existence et maintenant tu en glisses silencieusement dehors. C’est le sort de chacun. D’absolument chacun. Les particularités comptent à peine. Tout le monde est tout le monde. Alors tu es Adele, Hazel, Claire, Olive. Tu es Ellen. Toutes ses petites tristesses sont les tiennes, toute sa solitude, ses cheveux gris-paille, ses mains rouges. Ce sont les tiens. Il est temps que tu le comprennes. Marche. Alors que les gens qui t’adorent cessent de t’adorer, alors qu’ils meurent, alors qu’ils passent à autre chose, alors qu’ils s’éloignent, alors que s’éloignent ta beauté, ta jeunesse, alors que le monde t’oublie, alors que tu découvres ta fugacité, alors que tu perds tes caractéristiques les unes après les autres, alors que tu apprends que personne ne te regarde et que personne ne t’a jamais regardé, tu ne penses qu’à avancer, ne venant de nulle part et n’allant nulle part. Juste avancer, en voyant le temps filer. Maintenant tu es ici, à 7h43. Maintenant tu es ici, à 7h44. Maintenant... tu n’es plus."
Le monologue original :
"What was once before you - an exciting, mysterious future - is now behind you. Lived; understood; disappointing. You realize you are not special. You have struggled into existence, and are now slipping silently out of it. This is everyone's experience. Every single one. The specifics hardly matter. Everyone's everyone. So you are Adele, Hazel, Claire, Olive. You are Ellen. All her meager sadnesses are yours; all her loneliness; the gray, straw-like hair; her red raw hands. It's yours. It is time for you to understand this. Walk. As the people who adore you stop adoring you; as they die; as they move on; as you shed them; as you shed your beauty; your youth; as the world forgets you; as you recognize your transience; as you begin to lose your characteristics one by one; as you learn there is no-one watching you, and there never was, you think only about driving - not coming from any place; not arriving any place. Just driving, counting off time. Now you are here, at 7:43. Now you are here, at 7:44. Now you are... Gone."
La scène dans le film :
Le monologue ci-dessus est dans la première partie de l'extrait, quand Hoffman est seul. La seconde partie de l'extrait, avec Hoffman et l'actrice, est la toute fin du film.
Le personnage principal de l'histoire, Caden (Philip Seymour Hoffman), qui a vécu une vie égoïste et hypocondriaque, est au soir de son existence et a perdu l'une après l'autre, parties ou mortes, toutes les femmes qui ont compté dans sa vie. La réalité de sa condition le rattrape quand (dans une scène réelle, rêvée ou métaphorique, peu importe), il erre un matin, à 7h44 - une référence au 11 septembre, cet instant de la fin des certitudes - dans les rues d'un New York dévasté où une voix féminine provenant d'une radio lointaine et crachotante lui dit des mots d'une dureté terrible et lui rappelle les noms de ses femmes disparues sur un ton doux et compassionné. Il ne lui reste plus qu'à accepter sa défaite et attendre la fin qui, de toutes façons, arrivera vite.
Cette séquence écrite et réalisée par Kaufman touche sa cible car elle fusionne l'image (le spectaculaire décor d'une ville en ruine jonchée de cadavres et l'errance de Hoffman), la musique onirique et le monologue de cette distante voix de femme dans une épiphanie de tristesse résignée rarement atteinte au cinéma. On pourra dire que c'est du sous-Camus, du sous-Kafka, du sous-Cioran, on pourra dire ce qu'on voudra. C'est en tout cas un moment de cinéma dévastateur. Toute la puissance du cinéma. Rien que pour ces quelques minutes rares (enfin, pour tout le reste aussi car le film entier est remarquable), il faut voir Synecdoche, New York.
Le monologue de la voix, traduit :
"Ce qui a été un jour devant toi – un avenir excitant et mystérieux – est maintenant derrière toi. Vécu, compris, décevant. Tu réalises que tu n’es pas spécial. Tu t’es fait ta place dans l’existence et maintenant tu en glisses silencieusement dehors. C’est le sort de chacun. D’absolument chacun. Les particularités comptent à peine. Tout le monde est tout le monde. Alors tu es Adele, Hazel, Claire, Olive. Tu es Ellen. Toutes ses petites tristesses sont les tiennes, toute sa solitude, ses cheveux gris-paille, ses mains rouges. Ce sont les tiens. Il est temps que tu le comprennes. Marche. Alors que les gens qui t’adorent cessent de t’adorer, alors qu’ils meurent, alors qu’ils passent à autre chose, alors qu’ils s’éloignent, alors que s’éloignent ta beauté, ta jeunesse, alors que le monde t’oublie, alors que tu découvres ta fugacité, alors que tu perds tes caractéristiques les unes après les autres, alors que tu apprends que personne ne te regarde et que personne ne t’a jamais regardé, tu ne penses qu’à avancer, ne venant de nulle part et n’allant nulle part. Juste avancer, en voyant le temps filer. Maintenant tu es ici, à 7h43. Maintenant tu es ici, à 7h44. Maintenant... tu n’es plus."
Le monologue original :
"What was once before you - an exciting, mysterious future - is now behind you. Lived; understood; disappointing. You realize you are not special. You have struggled into existence, and are now slipping silently out of it. This is everyone's experience. Every single one. The specifics hardly matter. Everyone's everyone. So you are Adele, Hazel, Claire, Olive. You are Ellen. All her meager sadnesses are yours; all her loneliness; the gray, straw-like hair; her red raw hands. It's yours. It is time for you to understand this. Walk. As the people who adore you stop adoring you; as they die; as they move on; as you shed them; as you shed your beauty; your youth; as the world forgets you; as you recognize your transience; as you begin to lose your characteristics one by one; as you learn there is no-one watching you, and there never was, you think only about driving - not coming from any place; not arriving any place. Just driving, counting off time. Now you are here, at 7:43. Now you are here, at 7:44. Now you are... Gone."
La scène dans le film :
Le monologue ci-dessus est dans la première partie de l'extrait, quand Hoffman est seul. La seconde partie de l'extrait, avec Hoffman et l'actrice, est la toute fin du film.
6 septembre 2009
Heroes of mine : Hope
Hope Emerson (1897-1960)
Son nom ne vous dit sans doute rien mais vous n'avez pas oublié son physique de matrone géante si vous l'avez vue dans les seconds rôles qui étaient sa spécialité. Cry of the city (La Proie, 1948) de Siodmak, Adam's rib (Madame porte la culotte, 1949) de Cukor, Westward the women (Convoi de femmes, 1951) de Wellman et surtout Caged (Femmes en cage, 1950) de Cromwell, où elle terrorise même les criminelles endurcies. Hope Emerson fut l'une des présences les plus fascinantes du cinéma hollywoodien et une silhouette que vous n'auriez pas aimé croiser dans un couloir quand elle était en colère.
Une page internet a été dédiée à Hope Emerson par une de ses arrière-cousines, la très sympathique Sumshee Urszula Kirken, qui a retrouvé un album de famille plein de photos (totalement inédites of course) de Miss Emerson aux âges de sa vie et les a mises en ligne. Ou l'histoire d'une petite fille d'Iowa qui deviendra une géante du second rôle hollywoodien : http://www.sumshee.com/hope-emerson.html . Passionnant.
Une page internet a été dédiée à Hope Emerson par une de ses arrière-cousines, la très sympathique Sumshee Urszula Kirken, qui a retrouvé un album de famille plein de photos (totalement inédites of course) de Miss Emerson aux âges de sa vie et les a mises en ligne. Ou l'histoire d'une petite fille d'Iowa qui deviendra une géante du second rôle hollywoodien : http://www.sumshee.com/hope-emerson.html . Passionnant.
2 septembre 2009
Films vus par moi(s), septembre 2009
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
Barcelona (Whit Stillman, 1994) **
Un précurseur de "Vicky Cristina Barcelona" d'Allen sauf que ce sont deux types au lieu de deux filles qui découvrent le choc des cœurs et des cultures à Barcelone. Froid et très bavard mais finalement touchant. DVD
Lakeview Terrace (Neil LaBute, 2008) *
Un flic noir sociopathe (Jackson) harcèle ses voisins, un couple mixte. Ça commence pas mal mais dérape vite dans le thriller conventionnel avec effets et flingues à tout va. LaBute est bien rentré dans le rang. DVD
Saw (James Wan, 2004) 0
Je n'ai rien contre le torture-porn (j'aime bien Hostel I & II) mais la nullité du scénario, des comédiens et de la réalisation de celui-ci en font un film inregardable. Son succès et le nombre de ses suites m'attèrent. DVD
The boat that rocked / Good morning England (Richard Curtis, 2009) 0
Une succession ininterrompue sur la bande son d'extraits de tubes des Sixties liée par un scénario-prétexte mou et uniforme qui s'épuise à panacher rire, émotion et caricature : ce film racoleur n'a aucun sens. DVD
Le Président (Henri Verneuil, 1961) **
La charge désabusée contre les hypocrisies du métier politique reste d'actualité, tout comme la longue prise de parole à la Chambre de Gabin, qui ne fait qu'une bouchée d'un rôle taillé à sa mesure par Audiard. DVD
Odd man out / Huit heures de sursis (Carol Reed, 1947) ***
A Belfast, un fuyard blessé à mort (Mason) croise le chemin d'habitants pour le pire et le meilleur. Sur un scénario inattendu aux accents christiques, Reed crée un film exalté qui annonce "The third man". DVD
Eight legged freaks / Arac attack (Ellory Elkayem, 2002) 0
Les films de grosses bestioles s'accordent mal avec la dérision. Celui-ci ne fait pas exception. Prévisible, répétitif et mal joué (seule Johansson s'en tire bien), il fait bien pâle figure face à ses illustres modèles. DVD
Big love (série HBO, 2006...) ***
Les histoires d'une famille polygame mormone est pain bénit pour une série. Portée par Paxton et ses trois femmes (Sevigny, Trippelhorn, Goodwin), celle-ci, qui prend son temps, est une excellente surprise. DVD
Une femme est une femme (Jean-Luc Godard, 1961) **
D'abord partagé entre exaspération et amusement, je me suis finalement laissé prendre au charme de l'exercice formel et de ses interprètes Karina, Belmondo et Brialy. Un film créatif et espiègle à la fraîcheur intacte. DVD
Tu n'aimeras point / Einaym pkuhot / Eyes wide open (Haim Tabakman, 2009) *
Le titre français du film, sur l'attirance interdite entre deux hommes dans un quartier juif ultra-orthodoxe de Jérusalem, en résume le propos et l'austérité de ton. Beau et grave mais il y manque la petite étincelle. Ciné
Lola Montès (Max Ophuls, 1955) ***
Un mélo avec Carol transcendé en un pur exercice de style, travail formel sur le cadre et la couleur qui continue de stupéfier. La froideur a-t-elle jamais été aussi flamboyante ? Oui, peut-être : chez Powell. DVD
Inglorious basterds (Quentin Tarantino, 2009) *
Le contraste entre la caricature incarnée par Pitt et la charge dramatique des autres scènes dynamite ce film à la schizophrénie intolérable. A force de vouloir prendre de la distance, on finit par se retrouver perdu. Ciné
Maxime (Henri Verneuil, 1958) **
La pénible première demi-heure passée, la mise en scène scintille dans son opulent classicisme. Malgré l'interprétation ratée de Marten, l'un des derniers fleurons de la qualité française en costumes. Et Coco Naval ! DVD
Adventureland (Greg Mottola, 2009) *
J'attendais trop du réalisateur du brillant "Superbad" : ici, rien d'original dans l'histoire nostalgique d'un type (Eisenberg) qui découvre l'amour (Stewart) lors d'un job d'été en 1987. Sympathique, sans plus. DVD
Wild boys of the road ( William A. Wellman, 1933) ***
Des adolescents aux parents ruinés par la Dépression traversent les États-Unis en train vers New York : débrouille, délinquance et camaraderie. Un cri d'indignation et l'un des meilleurs films sociaux de la Warner. DVD
Synecdoche, New York (Charlie Kaufman, 2008) ***
Notre vie est la répétition d'une pièce qui n'aura jamais de spectateurs. C'est un des thèmes de ce film d'une complexité rare qui doit être vu plus d'une fois pour en percer les arcanes. Douloureux mais captivant. DVD
Forgetting Sarah Marshall (Nicholas Stoller, 2008) *
Parmi les new-comedies US, celle-ci est poussive et pas vraiment drôle. L'allant des interprètes (sauf Sarah Marshall), dont la belle Kunis, font passer. Et à la fin, la séquence de l'opéra-marionnettes est un régal. DVD
1 septembre 2009
Krazy Karaoke : Et et... (Dalida, 1966)
Rien ne vaut une chanson à texte (mais qui reste gaie et rythmée) pour se mettre de bonne humeur le matin avant d'aller étudier, travailler, zoner ou collecter ses allocs.
Chaque mois, Sniff and Puff vous propose une chanson à texte gaie et rythmée à écouter de temps en temps le matin - ou à n'importe quel autre moment de la journée quand vous avez un coup de blues, de pompe ou un énervement passager - en vidéo YouTube intégrée.
Ensuite, vous la reprenez vous-même en karaoké et en duo... ou plus, avec l'interprète (les paroles sont sous la vidéo) devant votre écran, discrètement si vous êtes timide ou au bureau mais mieux, à tue-tête... après avoir pris soin de vous être éclairci la gorge. Bonne chanson et bonne journée !
"Et et..." par Dalida
(J. Chaumelle / B. Kesslair) 1966
A rouler de ville en ville
J'en arrive à rêver
D'un village tranquille
Où je pourrais me reposer
J'achèterais une maison
Avec des fleurs et du gazon
Et je pourrais y installer
Mon chien préféré
Et et.. mon petit chat siamois
Et et... mon poisson chinois
Et et... mes deux chiens pékinois
Et et...
Et toi tout près de moi
Et toi tout près de moi
Je rêve d'une chaumière
En bordure des bois
Aux murs grimpe le lierre
Une rivière coule à deux pas
Assise sur un banc dans la cour
Je regarde passer les jours
Heureuse de voir sous le soleil
Les oiseaux du ciel
Et et... toutes les fleurs des champs
Et et... les papillons blancs
Et et... des poules en liberté
Et et... mon chien préféré
Et et et... mon petit chat siamois
Et et... mon poisson chinois
Et et... mes deux chiens pékinois
Et et...
Et toi tout près de moi
Et toi tout près de moi
Ce serait en quelque sorte
Un petit paradis
Je laisserais la porte
Toujours ouverte à mes amis
Pour être heureuse je n'cherche pas
Sur cette terre d'autres joies
Que de posséder bien à moi
Un bon feu de bois
Et et... les disques des copains
Et et... du pain et du vin
Et et... une amitié fidèle
Et et... les oiseaux du ciel
Et et et... mon petit chat siamois
Et et... mon poisson chinois
Et et... mes deux chiens pékinois
Et et...
Et toi tout près de moi
Et toi tout près de moi (ad lib).
Chaque mois, Sniff and Puff vous propose une chanson à texte gaie et rythmée à écouter de temps en temps le matin - ou à n'importe quel autre moment de la journée quand vous avez un coup de blues, de pompe ou un énervement passager - en vidéo YouTube intégrée.
Ensuite, vous la reprenez vous-même en karaoké et en duo... ou plus, avec l'interprète (les paroles sont sous la vidéo) devant votre écran, discrètement si vous êtes timide ou au bureau mais mieux, à tue-tête... après avoir pris soin de vous être éclairci la gorge. Bonne chanson et bonne journée !
"Et et..." par Dalida
(J. Chaumelle / B. Kesslair) 1966
A rouler de ville en ville
J'en arrive à rêver
D'un village tranquille
Où je pourrais me reposer
J'achèterais une maison
Avec des fleurs et du gazon
Et je pourrais y installer
Mon chien préféré
Et et.. mon petit chat siamois
Et et... mon poisson chinois
Et et... mes deux chiens pékinois
Et et...
Et toi tout près de moi
Et toi tout près de moi
Je rêve d'une chaumière
En bordure des bois
Aux murs grimpe le lierre
Une rivière coule à deux pas
Assise sur un banc dans la cour
Je regarde passer les jours
Heureuse de voir sous le soleil
Les oiseaux du ciel
Et et... toutes les fleurs des champs
Et et... les papillons blancs
Et et... des poules en liberté
Et et... mon chien préféré
Et et et... mon petit chat siamois
Et et... mon poisson chinois
Et et... mes deux chiens pékinois
Et et...
Et toi tout près de moi
Et toi tout près de moi
Ce serait en quelque sorte
Un petit paradis
Je laisserais la porte
Toujours ouverte à mes amis
Pour être heureuse je n'cherche pas
Sur cette terre d'autres joies
Que de posséder bien à moi
Un bon feu de bois
Et et... les disques des copains
Et et... du pain et du vin
Et et... une amitié fidèle
Et et... les oiseaux du ciel
Et et et... mon petit chat siamois
Et et... mon poisson chinois
Et et... mes deux chiens pékinois
Et et...
Et toi tout près de moi
Et toi tout près de moi (ad lib).
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