L'affiche originale du film (1951)
La palette colorée est typique des affiches du cinéma allemand de l'après-guerre
La palette colorée est typique des affiches du cinéma allemand de l'après-guerre
Quelques années après la défaite de l’Allemagne en 1945, le cinéma allemand était, comme tant d’autres choses, presque totalement détruit. Si les Trümmerfilme (« films de ruines » tournés dans les décombres des villes bombardées) et les Heimatfilme (« films du terroir » racontant les plus souvent des histoires villageoises) permettaient à l’industrie cinématographique de relever un tout petit peu la tête, les premiers faisaient fuir le grand public qui voulait oublier les fantômes du passé et les seconds étaient trop locaux pour la rentabilité à l’exportation. Comme la plupart des réalisateurs de l’avant-guerre étaient partis depuis longtemps à Hollywood et que les vedettes qui avaient tourné à l'époque nazie n’étaient plus en odeur de sainteté, il fallait donc tout repenser pour tout reconstruire. L’histoire du cinéma ayant montré, en Allemagne comme partout ailleurs, qu’il n’y a pas mieux qu’un film sur un thème sulfureux avec une jeune et belle actrice pour doper le nombre de spectateurs, la recette allait de toute évidence être resservie. Il suffisait d’attendre.
En janvier 1951, cinq ans et demi après la fin de la guerre, le film qui allait réveiller pour de bon le cinéma des allemands et frapper un grand coup dans leur mémoire collective sortait sur les écrans : Die Sünderin (Confession d’une pécheresse / The sinner) de Willi Forst. Aujourd’hui encore, l’évocation même du titre du film en Allemagne provoque toujours une petite réaction de connivence chez votre interlocuteur (j'ai pu le vérifier moi-même très récemment à Munich). Car Die Sünderin, est, près de soixante ans après sa sortie, le plus gros scandale qu’ait jamais connu le cinéma allemand grand public. Et l’irruption tonitruante dans le show-business allemand d’une de ses stars les plus controversées : la sublime Hildegard Knef. Le film reste pourtant trop peu connu hors des frontières germanophones.
Achtung ! Le résumé suivant est truffé de spoilers
Un couple boit un verre près d’un feu de cheminée. L’homme s’endort sur le canapé et la femme se remémore les dix dernières années dans une série de flashbacks. La jeune et trop jolie Marina (Hildegard Knef) vit avec sa mère, son beau-père et son demi-frère dans un appartement petit-bourgeois. Le beau-père passe son temps dans le mépris de sa femme qui a des aventures extra-conjugales. Un après-midi, Marina est violée par son beau-frère qui, son forfait accompli, ne pense qu’à recommencer. Marina s’enfuit alors de chez elle, plonge dans le monde de la nuit, des cabarets ambigus et petit à petit, de la prostitution haut-de-gamme. Elle a maintenant vingt ans, est devenue call-girl et escorte des messieurs plus ou moins vieux et fortunés. L’un de ses clients, Alexander (Gustav Fröhlich), est un artiste peintre-sculpteur sans grand succès qui tombe amoureux d’elle. Ayant trouvé en lui une épaule solide et un compagnon sincère, Marina rentre dans le rang et tente d’oublier son passé en savourant le présent. Dans leur jardin qui jouxte son atelier, Alexander, fait poser Marina pour la réalisation d’un tableau de nu : « Die Sünderin » (« La Pécheresse »). Le couple qui semble avoir trouvé le bonheur fait un voyage heureux en Italie mais au retour, des troubles visuels font diagnostiquer chez le peintre une tumeur au cerveau. En rétribution de la coûteuse opération chirurgicale nécessaire et que le couple n’a pas les moyens de payer, Marina offre pour une nuit son corps au chirurgien qui doit opérer Alexander. L’opération réussit : Marina et Alexander se retrouvent unis comme jamais. Alexander connaît ses premiers succès d’artiste mais rapidement, la tumeur revient, incurable cette fois. Retour au couple qui boit un verre près du feu de cheminée : ne voulant pas décliner dans la souffrance, Alexander a demandé à Marina de l’aider à mourir avec des produits pharmaceutiques subtilisés au chirurgien. Marina lui sert un cocktail létal et, alors que son compagnon perd connaissance, elle aussi avale les médicaments pour l’accompagner dans la mort.
Si c’est pas du mélodrame ! Tiens, Detlef Sierck, prend çà ! A sa sortie, Die Sünderin fit l’effet d’une bombe : avait-on jamais vu autant de tabous alignés dans un seul film ? De mémoire de spectateur, certainement pas. L’adultère, l’inceste, la prostitution, l’euthanasie et le suicide (double, qui plus est) traités en 83 minutes avec un titre racoleur digne d’une production de dessous le manteau. L’Eglise catholique (et surtout, bizarrement, au Luxembourg) attaqua la première et condamna fermement le film pour son amoralité notamment à cause de sa représentation de l’euthanasie et du suicide. Le traitement de l’euthanasie surtout frappa les esprits car la révélation des programmes d’euthanasie du Troisième Reich était encore toute fraîche et réveillait bien des démons dans la mémoire des allemands. Les associations familiales s’en mêlèrent, mais en se focalisant plutôt sur les thèmes de l’inceste et de la prostitution, jamais montrés aussi franchement au cinéma depuis le tout début des années 30. Hildegard Knef-"La pécheresse" devint le point de focalisation du scandale et alla jusqu'à recevoir des menaces de mort des légionnaires de la décence.
Mais ce n'était pas tout : le scandale s’amplifia encore quand le bouche à oreille fit état d’une scène dans laquelle Hildegard Knef était entièrement nue. Le moment existe bien mais est très court et – tout au moins vu aujourd’hui – d’une remarquable innocence : il s’agit de la scène où Marina pose nue pour son peintre de compagnon sur la pelouse de leur jardin. Si le plan large permet en effet d’apercevoir de très loin la nudité et les seins de l’actrice, les plans rapprochés cachent toute indécence. Ceux qui n’avaient pas vu le film furent évidemment les premiers – et presque les seuls - à hurler et on n’entendit qu’eux. Se doutant parfaitement que cette scène allait plus faire pour le succès du film que tous les autres audaces additionnées, Willi Forst intégra d’ailleurs une petite scène révélatrice dans laquelle deux jeunes hommes, pendant que Marina prend la pose en tenue d’Eve, passent en catimini par-dessus le mur du jardin et s’approchent d’elle pour se rincer l’œil avant d’être chassés par Alexander. Amusante métaphore sur le voyeurisme attendu du public. Il est aussi amusant de noter que "Die Sünderin" ne désigne pas, dans le film, le personnage de Marina mais bien le titre du tableau que son compagnon entreprend de peindre. Le public, évidemment, se mélangea les pinceaux et fusionna l'œuvre d'art au personnage... et à l'actrice elle-même (le titillant titre français "Confession d'une pécheresse", exploite d'ailleurs cette confusion évidemment voulue par les auteurs du film).
Tout cela (le titre, le scandale des tabous brisés et de la nudité) fonctionna formidablement bien et quatre millions d’allemands se précipitèrent en 1951 pour voir le film qui fut, jusqu’à la sortie de Sissi (Ernst Marischka, 1955), le plus gros succès de l’histoire du cinéma allemand, période nazie non incluse. Il en reste aujourd’hui encore une date-clé et un film que tous les allemands connaissent au moins de titre, à défaut de l’avoir vu. On peut un peu comparer le phénomène à celui qui accompagna la sortie d’Emmanuelle en France en 1974 (inutile de dire que Die Sünderin est d’un tout autre niveau qu’Emmanuelle).
Mais à part du point de vue de l’audace du scénario, qui ne repose pas sur les outrances de l’histoire (après tout, le film est un mélodrame et la péripétie improbable est l’apanage du genre) mais sur le nombre de tabous évoqués et du point de vue de l’intérêt historique, Die Sünderin est-il un bon film ? Oui, assurément. Et cela pour plusieurs raisons.
D’abord, la réalisation de Willi Frost (1903-1980), un acteur-réalisateur qui commença sa carrière dans les années 30 avec des films musicaux et dont Die Sünderin est le chef-d’œuvre, permet miraculeusement au film d’éviter tout pathos. Le réalisateur, ayant jugé le risque majeur, compte-tenu du scénario, de plonger dans le mélodrame échevelé, décida de traiter chaque scène avec retenue, en filmant les moments à scandale avec un art superbe de l’évocation et non pas de la démonstration : l’adultère de la mère est signifié par une remarque du beau-père ; le viol de Marina par son beau-frère est montré par un plan sur le visage impassible de la jeune femme (on ne voit pas le corps du garçon) ; la scène du nu est traitée, comme on l’a vu, avec distance et le double suicide qui clôt le film est présenté sur un ton d’une tristesse élégiaque plus proche de la tragédie que du mélodrame.Les relations troubles et la promiscuité sexuelle de la jeune femme devenue prostituée sont en revanche suggérées par une étonnante scène de dancing où deux hommes dansent ensemble et où l’héroïne se fait embrasser sur la bouche par une collègue lesbienne (clin d’œil vraisemblable à Marlene et sa fameuse scène de Morocco). La musique, quant à elle, n’est pas intrusive, au contraire de bien des mélodrames, mais appuie avec une rare discrétion les émotions des personnages. Toujours dans cette volonté de distanciation et d’évitement du pathos, l’un des aspects les plus étonnants du film est son utilisation quasi-exclusive de la voix off. Dès le début du film, la narration – en flashback – suit presque tout le temps la voix grave d’Hildegard Knef qui raconte au spectateur l’histoire de Marina et seules quelques rares lignes de dialogues sont prononcées par les personnages (en voyant le film, je me suis d’ailleurs demandé si c’était un choix volontaire du réalisateur où une nécessite technique pour des raisons de coûts de production : je n’en sais rien mais l’effet marche très bien et c’est l’essentiel). Ainsi, de façon très paradoxale, Die Sünderin, qui avait tout pour être un mélodrame de haut-vol, se révèle en fait un drame qui ne se prête pas aux effusions lacrymales mais à un autre type de sentiment, beaucoup plus subtil et nuancé. C’est tout au talent de Forst.
Ensuite, Die Sünderin ose regarder en face une situation qui devait résonner avec force dans la conscience allemande du début des années 50 : celle de la détresse des femmes allemandes dans l’immédiat après-guerre, parfois obligées de recourir à la prostitution ou à d’autres activités peu recommandables pour assurer leur survie dans une société en ruines. Le personnage de Marina est le personnage central du film et son chemin de croix est exemplaire mais traversent sa route toute une cohorte d’autres personnages féminins – et quelques masculins - qui doivent aussi lutter et assurer leur existence en fermant les yeux sur la morale sociale. Le film ne prend pas parti, ni pour ni contre Marina, mais se contente de présenter son parcours sur un ton distancié, laissant le spectateur face à son propre jugement. Mais bien évidemment, le charme d’irrésistible innocence et le beau visage d’Hildegard Knef (admirablement photographié, comme tout le film, en noir et blanc), ne peuvent que faire pencher le spectateur le moins indulgent vers l’absolution du personnage. Die Sünderin peut être perçu comme un manifeste de tolérance et d’acceptation des actes et c’est sans doute une des raisons qui provoquèrent l’outrage des pourfendeurs du film à sa sortie : la société ne peut voir que ce qu’elle veut voir.
Et puis, il y a Hildegard Knef. A 25 ans, ce n’est pas la première fois qu’elle apparaissait à l’écran. Elle avait déjà à son actif quelques films dont un précédent succès, l’excellent Trümmerfilm Die Morder sind unter uns (Les assassins sont parmi nous, Wolfgand Staudte, 1946). Dans ce film, elle jouait une jeune prisonnière revenue d’un camp de concentration dans un Berlin en ruines et faisait déjà sensation par sa présence lumineuse. Die Sünderin devait être le véhicule qui la ferait passer au statut de première star allemande de l’après-guerre. Le projet marcha au-delà des espérances. Sa silhouette longiligne, ses longs cheveux blonds, son visage classique à la structure parfaite et aux yeux clairs (avec une très légère coquetterie dans le regard qui le rend d’autant plus émouvant) et sa voix chaude et grave, reconnaissable entre toutes, étaient les atouts imparables d’une star en puissance. Willi Forst exploita tous ces paramètres avec un maximum de flair et lui écrivit un personnage multiple, femme et enfant, pute et sainte, coupable et victime, impudique et détachée qui était un cadeau de rêve pour la jeune comédienne qu’elle était.
Le triomphe de Die Sünderin fit entrer du jour au lendemain Hildegard Knef au Panthéon d’un cinéma allemand en reconstruction tout en lui collant pour toujours une étiquette sulfureuse avec laquelle elle fit affaire. Aujourd’hui encore, Marlene Dietrich et Hildegard Knef - qui étaient d’ailleurs super copines - sont sans doute les deux actrices originaires d’Allemagne les plus présentes dans la mémoire collective du pays. Il en est pour preuve le biopic sorti récemment - que je n’ai pas vu - Hilde (Kai Wessel, 2009) avec Haike Makatsch, tiré de l’autobiographie à succès de Knef, "Der geschenkte Gaul" / "A cheval donné" (1970). La même année que Die Sünderin, l’actrice jouait dans un formidable film américain, Decision before dawn (Le traître, Anatole Litvak, 1951) qui devait lui ouvrir les portes de Hollywood. Mais la sauce de prit pas vraiment avec le public d’outre-Atlantique et après quelques autres films moins intéressants, Hildegard Knef revint en Allemagne où elle continua une très brillante carrière d’actrice, de chanteuse (écoutez l’un de ses CD, vous serez sans doute accrochés par sa façon de chanter très originale, entre chant et parole), d’écrivain et d’invitée de shows TV. Les allemands laissèrent tomber son prénom et ne l'appelèrent plus que "Die Knef". Dans les années 60-70, ses prises de position franches et médiatisées pour l’émancipation des jeunes et des femmes et pour l’avortement provoquèrent encore des remous dans l’opinion publique mais son combat courageux et public contre le cancer (qui eut raison d’elle en 2002) lui rapporta un capital de sympathie qu’elle n’avait de toute façon jamais vraiment perdu.
Pour en savoir un peu plus sur Hildegard Knef, n'hésitez pas à vous rendre sur l'indispensable blog de mon confrère Music Man : Movie Musical World.
Die Sünderin est donc un film passionnant à plus d’un titre et l’une des étapes majeures de l’histoire à rebonds du cinéma allemand (Die Sünderin aura un fan inconditionnel en la personne de Fassbinder, qui a souvent dit que ses propres mélodrames lui devaient beaucoup). Il faut le découvrir pour voir comment un seul film peut aider à reconstruire une industrie en lambeaux. Les fans de mélodrames et de films subversifs devraient y trouver plus que leur compte et les amateurs de belles femmes y feront une découverte inoubliable : Hildegard Knef à 25 ans, l’une des plus magnifiques jeunes actrices qui soit jamais apparue sur un écran. En plus d’être une personnalité terriblement attachante. Ses amoureux, eux, connaissent bien sûr déjà le film. Le voir, contrairement à ce que l’Eglise en avait dit en 1951, n’est pas un péché. Enfin, si c'en est un, il n'est pas mortel.
Die Sünderin, fleuron du cinéma allemand, a bien sûr été édité plusieurs fois en DVD Z2 en Allemagne. L’édition à avoir est celle de Kinowelt / Kulture Spiegel / ArtHaus (sortie en 2009, photo ci-dessous). L’image et le son sont excellents. Il n’y a malheureusement pas de sous-titrage (ce qui ne m’a pas du tout empêché de très bien suivre le film avec mes pauvres rudiments d’allemand). Une fois encore, une édition française s’impose pour aider le film à être plus connu en nos contrées.
Pas facile de commenter un film que l'on a pas vu, mais au moins je peux dire la fascination physique qu'exerce sur moi Knef, sa voix parlé comme sa voix chantée et le mélange d'allure, de "chien" si tu vois ce que je veux dire et de totale franchise et libertés sexuelles qui émanent d'elle et de ses rôles.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu grand chose d'ailleurs : ses quelques scènes mémorables dans Les Neiges du Kilimanjaro, son beau personnage dans L'Homme de Berlin, sa Catherine de Russie à moitié satirique (l'air d'être "très au dessus" de tout ça) et il y a peu, grâce à Music Man justement un Opera de 4 sous évidemment fait pour elle. Je n'ai même pas vu Fedora.
En tout cas quoiqu'elle fasse, elle est passionnante. Et puis il y a une androgynie, une masculinité même (pas encore à l'époque de la pécheresse je suppose) qui renforce encore
mon intérêt pour elle.
Merci pour l'article, très appétissant.
Oui, merci vraiment !
RépondreSupprimer« Une des nombreuses compilations CD des tubes d'Hildegard Knef »
… et apparemment une des meilleures, par la qualité du son et de la sélection, en évitant des témoignages tardifs où la voix est devenue très astringente.
Francesco, oui je vois ce que tu veux dire. C'est la même chose que je ressens : quand Knef est à l'écran, on a souvent l'impression qu'elle est ailleurs, dans un espace clos qui la contient elle-seule et lui donne de fait l'aura d'une star. Son visage est déjà androgyne dans Die Sünderin et je pense que ça n'a pas été pour rien dans les sobriquets dont ses pourfendeurs l'ont affublée dès ses débuts.
RépondreSupprimerBajazet, je n'ai pas le CD en illustration mais un autre, double, excellent lui aussi : "Schöne Zeiten, Ihre unvergessenen Singles". Ses 45 tours (donc ses tubes) entre 1962 et 1979. La grande époque.
J'ai repéré celui-ci (attention les yeux), sans l'avoir entendu, mais il part manifestement de 1952 jusqu'à la fin des années 60. Deux versions de "Illusionen" (qu'elle chante dans un de ses films, sauf erreur). Il y a quelques chansons en français aussi (C'est si bon, usw).
RépondreSupprimerhttp://www.jpc.de/jpcng/poprock/detail/-/art/Hildegard-Knef-So-oder-so-ist-das-Leben/hnum/6950201
Ce CD n'a pas l'air mal non plus mais ce sont il me semble surtout des reprises de classiques d'ici et là et peu de créations de Knef. Et je trouve que sa voix plus rauque vers le milieu des années 60 plus intéressante, jusqu'à la fin des années 70. Un superbe DVD de plusieurs de ses shows TV de cette époque (60s-70s) est d'ailleurs disponible an Allemagne "Tapetenwechsel".
RépondreSupprimerMerci de cet article.
RépondreSupprimerVocalement, je mets cette chère Hilde juste derrière Marlene et Zarah. Je vous recommande l'album CD "Hildegard singt Cole Porter", une vraie réussite analogique --> numérique. Il comprend 25 titres - dont 12 en allemand qui peut être une langue douce et swing (sis, si !)- où on perçoit le petit sourire de joie dans la voix de l'actrice, je veux dire qu'on l'entend comme un clin d'œil sonore... Est-ce que le biopic' réalisé il y a deux ans (env.) est sorti en France ? A Genève, il n'a pas été distribué. Il existe aussi un bon petit doc' sur ses premières années dans le showbiz, un film qui pourrait intéresser Arte, seule chaîne susceptible de lui consacrer une soirée Thema.
Merci pour le conseil "Hildegard singt Porter", René Claude. Non, le biopic Hilde n'est pas sorti en France où il aurait de toute façon fait un flop complet. Il est maintenant sorti en DVD en Allemagne. Je suis loin d'être sûr que ce soit bien, mais par curiosité peut-être...
RépondreSupprimerBingo, par hasard je viens de tomber sur un site où je vais revenir. Et pour tout dire, Hilde a désormais une place à son nom ici à Berlin, mais ils auraient pu vraiment se fouler davantage..
RépondreSupprimerJe viens d'aller faire un tour sur GoogleMaps et j'ai vu que la Hildegard Knef Platz était juste un peu à l'ouest de Tempelhof. C'est vrai qu'ils auraient pu faire un peu plus central mais, bon, on ne va pas se plaindre. Merci pour l'info et pour votre visite.
RépondreSupprimerJe me suis procuré le biopic' Hilde: décevant comme la majorité des productions du genre.
RépondreSupprimerBon week-end.
Ça ne m'étonne pas. J'ai été tenté de l'acheter aussi récemment et je me suis dit que ca allait être forcément décevant. Les critiques, d'ailleurs, ont été franchement mauvaises. Mais eut-être que la comédienne qui interprète Hilde est bien, je ne sais pas ?
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