4 juillet 2010
Heroes of mine : Oliver
Il n'a jamais foutu les pieds sur une scène de théâtre mais sa présence physique lui assura sa carrière au cinéma dans des rôles où la discrétion n'était pas requise. C'était un animal de l'écran, ce que Terence Fisher avait sans doute perçu avant les autres en lui donnant en 1961 le rôle-titre de "The curse of the werewolf / La nuit du loup-garou". Son pote Ken Russell lui a offert ses plus beaux rôles de la maturité avec "Women in love / Love" (1969) et "The devils / Les diables" (1971) mais j'aime aussi le voir en bad boy dans ses films du début des Sixties : là, ses grands yeux bleus de chien battu, sa mâchoire carrée et ses déplacements de félin sont irrésistibles. Très tôt, sa tendance à lever le coude, les femmes et les bagarres lui collèrent une réputation d'indomptable qui ne devait pas être usurpée. Glabre ou barbu, Oliver Reed était un vrai macho du cinéma britannique. Et avouez qu'il n'y en a pas tant que ça.
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Vu ce soir dans "Paranoiac". A real wild dog !!
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