Ecrivain, scénariste, chroniqueur, amis des célébrités, démocrate, gay et activiste, il avait tant de cordes à son arc qu'on ne savait pas très bien ce qu'il faisait, finalement. Un peu comme Truman Capote, qu'il aimait autant qu'il détestait. Mais il a beaucoup écrit, remarquablement bien, notamment un livre que j'adore "Myra Breckinridge" (1968), sur un transexuel ambitieux qui dynamite le mythe du mâle américain.
A propos de flèches, il n'en était pas avare, comme cette réponse à une question d'interview :
Journaliste : "Quels sont pour vous les mots les plus tristes de la langue anglaise ?"
Vidal : "Il y en a trois : Joyce. Carol. Oates."
Je vénère J.C. Oates mais le trait d'esprit est irrésistible.
Gore Vidal (1925-2012)
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