Paula Prentiss (née en 1938)
Paula Prentiss, cette formidable actrice, n'a pas eu (ou voulu) la carrière qu'elle aurait pu faire : une poignée de rôles seulement au cinéma entre 1960 et 1975, quelques rôles à la télé, un peu de théâtre.
Et pourtant, elle crève l'écran chaque fois qu'elle apparaît et sa présence dans un film est l'assurance de scènes mémorables. "Where the boys are", "Man's favorite sport", "The Stepford wives", "The parallax view" sont en eux-mêmes de très bons films mais elle leur donne, par sa présence naturelle, son charme énergique, son physique d'all american girl sportive et smart et sa voix chaude aux intonations chantantes un surplus d'âme.
dans "The Stepford wives" (Bryan Forbes, 1975)
Et quand il le faut, son instinct de la comédie fait des merveilles. Paula Prentiss fait partie de ces quelques discrètes actrices américaines (avec Karen Black et Lesley Ann Warren) qui ont marqué de leur forte personnalité et de leur physique atypique le cinéma des Seventies, trop largement dévolu aux hommes.
Au fait : aux dernières nouvelles, elle va bien.
Paula Prentiss en 2011
une très belle femme trop rare en effet.
RépondreSupprimerC'est la seule "qualité"que je retiens de man's favourite sport.
Je ne parlerais pas de beauté à son propos, mais de charisme ou de magnétisme. Elle dégage quelque chose de rare et de bien plus intéressant.
RépondreSupprimerOui, c'est vrai que c'est une actrice qu'on retient. Elle participait vraiment au charme de l'Américaine et l'amour (avec Bob Hope et Lana Turner) dans un rôle qui aurait pu passer relativement inaperçu et je me suis fait la remarque, pendant le visionnage que j'avais systématiquement aimé tout ce qu'elle avait fait.
RépondreSupprimerElle revient !!!
RépondreSupprimerI Am the Pretty Thing That Lives in the House sur netflix depuis hier.
Esperons que cela donne des idées à Tuesday Weld.
Super de la revoir sur un écran. Dommage seulement que les seuls rôles confiés aux ex-actrices hollywoodiennes entrées dans le 3e âge soient dans des films ou séries d'horreur, comme si elles se retrouvaient prisonnières des personnages de sorcières. Il y aurait tant d'autres rôles à leur écrire...
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